Paris avec les minis moi : mon crash test de maman solo globe-trotteuse

Dans un précédent article, je confiais une de mes plus grandes craintes depuis ma séparation : celle de ne plus voyager (lien ici). Plus de valises bourrées à la va-vite, plus d’adaptations horaires à gérer au millimètre près… Bref, j’avais peur que les aventures à trois se transforment en galères XXL.

Alors j’ai testé. Pas Bali, pas le Machu Picchu… non. L’Île-de-France. Un choix stratégique: pas trop loin, mais suffisamment dense pour un vrai crash test grandeur nature. L’objectif ? Voir si je pouvais gérer seule mes deux tornades en milieu semi-urbain sans appeler à l’aide toutes les deux heures.

Verdict ? C’était sportif. Mais c’était top.

Rien que prendre le train, c’était une expédition. Ça faisait longtemps. Les enfants ont adoré (surtout quand j’ai tenté d’expliquer les règles de la SNCF, qui changent plus vite que la météo (mauvais affichage des rames on a couru comme des dingues).

Pendant ce séjour, on a visité

La Tour Eiffel. Le mythe, l’icône, le cliché. Après 1h30 de queue et un ascenseur en panne, ce fut ma quatrième tentative ratée de montée… mais on a ri, pris mille photos, et profité de la vue depuis le pont d’à côté (spoiler : ça fait aussi son petit effet). On a aussi fait une heure de bateau-mouche, commentaires d’enfants en fond sonore : “C’est là qu’habite le Président ?” (non), “C’est la vraie Seine ?” (oui), “Y a pas de crocodiles ici ?” (non, enfin… pas encore).

Les Champs-Élysées et l’arc de triomphe ? Deux fois. Parce que Paris, parce que les boutiques, et surtout parce que : maillots du PSG. Les enfants avaient des étoiles plein les yeux, j’avais mon compte en banque qui pleurait en silence.

On a mangé au Paradis du Fruit, deux fois (où ils ont découvert le cocktail Joséphine Baker — une adoption immédiate), et on était aux colonnes de Buren.

Cerise sur le croissant : j’ai revu ma famille, rencontré mes “Instagram cops” (celles avec qui on se like depuis), et profité de quelques rendez-vous médicaux (merci la capitale pour exister, parce que la province et pas de délai pour un dentiste ou pas de dentiste… on en parle ?).

Et puis, il y a eu tous les petits trucs qu’on ne voit pas sur les photos : expliquer les consignes dans la foule, gérer les “j’ai faim/j’ai chaud/j’ai mal aux pieds”, jongler entre les moments de grâce et les mini-dramas de fatigue mais qui disparaissent si tu peux acheter une glace. Et malgré tout ça : j’ai survécu. Non, mieux : j’ai kiffé.

Cette semaine m’a rappelé que voyager en solo avec mes enfants, ce n’est pas une punition (bon je ne le pensais pas). C’est un défi, oui, mais c’est aussi une immense fierté. On a ri, couru, râlé, découvert, et on est rentrés la tête pleine de souvenirs….

Prochaine étape ? Peut-être plus loin. Peut-être plus longtemps. Mais ce qui est sûr, c’est que je peux le faire. C’est bouclé, c’est booké, hâte de partir avec eux pour ce city trip européen qui arrive à grand pas.

Xoxo 💋


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