De retour d’un séjour de 5 jours à Rome avec mes enfants, j’avais envie de vous partager ce que nous avons fait . C’était notre premier voyage ensemble hors de France une petite étape, mais un grand moment ! Rome faisait partie de ma « liste de souhaits » depuis longtemps, et l’ouverture d’une nouvelle ligne aérienne directe au départ de Brest avec Volotea a été l’opportunité parfaite pour franchir le pas. Rome, c’est plus qu’une ville. C’est un musée à ciel ouvert, un plongeon dans l’Histoire, une promesse de soleil (et oui 35 degrés ça secoue les bretons) et de bonne cuisine, mais aussi un terrain de jeu infini pour les curieux de tout âge. Entre fontaines magiques, ruines fascinantes et glaces à tomber par terre, chacun y a trouvé son compte, petits et grands.

Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. C’était notre premier voyage hors de France, et pour moi, ma première fois en tant que maman solo à gérer toute la logistique, les imprévus, et surtout… à tout vivre seule avec mes enfants. Je l’avais un peu appréhendé comme je me disais dans mon article ici, mais hors de question de na pas sauter le pas. Direction Rome pour 5 jours, juste eux et moi, après une première virée parisienne pour test. Ce séjour, je l’ai voulu simple, rythmé par nos envies, nos pauses, nos fatigues, nos fous rires aussi. Pas de programme militaire, mais un fil conducteur : découvrir, marcher, s’émerveiller, ensemble. Je ne cherchais pas à cocher des cases ou à faire « comme tout le monde », juste à vivre une vraie parenthèse avec mes enfants. Voici le récit de ces cinq jours à Rome, avec des bons plans, des détours imprévus, des glaces à toute heure… et beaucoup de souvenirs qu’on n’oubliera pas.

Comment nous y sommes allés : cap sur Rome depuis Brest

Après de nombreux « Maman, t’es sûre qu’on a assez de carburant ? », « Et si on tombe en panne avant d’arriver ? » (oui, même avant de décoller, l’aventure avait déjà commencé 😄), nous avons pris un vol matinal à 6h15 au départ de Brest avec Volotea. En 2h30, nous avons atterri à Rome, prêts à découvrir la ville.

Depuis l’aéroport, j’ai choisi le train Leonardo Express pour rejoindre le centre (gare Termini). C’est rapide, direct et climatisé, un vrai plus avec les enfants. Le billet coûte 14 € par adulte, et les moins de 12 ans voyagent gratuitement avec un adulte payant. J’ai réservé mes billets sur Getyourguide, le billet coûte 14€ avec 2,10€ des frais de transaction. Il y’a aussi l’option car pour 7€ par adulte et pour les enfants de 8 ans, donc ça aurait coûté le même prix. Il faut compter au moins 15 minutes de marche entre les terminaux d’arrivée et la station de train qui se trouve au niveau 2 en sortant de l’aérogare.

Pour circuler dans Rome, j’ai pris la carte de transport valable 7 jours, à 24 €. Même si nous sommes restés 5 jours, c’était clairement la solution la plus simple et la plus économique. Elle permet de prendre bus, métro et tramway en illimité, sans se poser de question. Et bonus : les enfants de moins de 10 ans ne paient pas. Pratique et budget-friendly ! Il y’a plusieurs formules de transport et des tickets 24/48/72h puis semaine si j’avais pris 72h puis 24h/48h ça aurait coûté plus cher.

Notre logement : entre choix pratiques et réalités sur place

Au départ, je voulais un logement avec piscine histoire d’y passer du temps en fin de journée mais la plupart dans mon budget était excentré et nécessitait de prendre le train pour aller sur Rome avec des horaires + ou – pratiques. Ensuite, j’avais réservé un logement près du Vatican, pensant que ce serait plus pratique pour visiter. Mais en avançant dans l’organisation, je me suis rendue compte que ce quartier, bien que magnifique, était un peu excentré pour rayonner facilement dans toute la ville. Finalement, j’ai opté pour un appartement dans le quartier San Giovanni, plus central, mieux desservi par les transports, et aussi un peu moins cher (555€ au total).

Nous avons logé à La Casette, une location simple mais bien pensée pour une famille : climatisation, petite cuisine équipée, lits confortables (un lit double et un lit simple), c’est une résidence avec plusieurs appartements. Le choix de loger à San Giovanni s’est révélé être une très bonne décision. Ce quartier, un peu à l’écart des circuits ultra-touristiques, offre un bon équilibre entre vie locale et accès facile aux sites emblématiques de Rome. On y trouve de nombreux commerces de proximité, des supermarchés, des pâtisseries, des restaurants abordables, et surtout une ambiance de quartier authentique, loin de la foule du centre historique. Côté transports, c’est très bien desservi : plusieurs lignes de bus et deux lignes de, bus 57/87/85 vous emmène directement au Colisée ou métro (A et C) à Termini en quelques minutes ou sur les grandes places. C’était l’idéal pour moi, surtout avec les enfants, pas de longues marches inutiles ou d’attente interminable. Les moins : la salle de bain mériterait un petit rafraîchissement, mais pour un voyage en mode découverte avec des enfants, c’était vraiment fonctionnel, bien situé et rassurant.

L’organisation des visites : entre planification et adaptation

Pour organiser nos journées à Rome, j’ai fait confiance à Nous3, une fratrie passionnée de voyage qui propose des services de planification sur mesure, vous pouvez les contacter ici. J’avais besoin d’un coup de pouce pour optimiser notre itinéraire et éviter les pièges à touristes… surtout avec deux enfants à gérer ! Leur programme était clair, bien structuré, et m’a permis d’avoir une vision d’ensemble de ce qu’on pouvait faire sur 5 jours. Mais comme tout voyage en famille, il a fallu adapter sur le terrain : avec une météo avoisinant les 35°C, j’ai revu certaines visites, raccourci des trajets, et glissé quelques pauses glaces et fontaines magiques pour garder le cap sans trop de râleries. Résultat : un équilibre entre découverte, détente et plaisir, avec des journées bien remplies mais jamais étouffantes. Avoir une base de planification m’a fait gagner du temps, économiser de l’énergie, et surtout, m’a permis de profiter vraiment du voyage avec les enfants, sans passer mes soirées à tout reprogrammer. Ci dessous ce que nous avons fait jour par jour :

Jour 1 – Premiers pas à Rome & escapade à la Villa Borghese

Réveil très (très) matinal pour ce premier jour : vol à 6h15 au départ de Brest avec Volotea. Autant dire que tout le monde était encore un peu dans le gaz à l’embarquement… mais l’excitation prenait déjà le dessus. Après 2h30 de vol, on atterrit à Rome. Le temps de récupérer les bagages, de prendre le Leonardo Express (14 € par adulte, gratuit pour les moins de 12 ans) et hop, direction le centre. Arrivée au logement vers 11h, on pose les valises, on souffle (il était prêt plus tôt que prévu) et il faut déjà penser au repas.

Pas de grande cuisine pour ce premier déjeuner : McDo. Oui, je sais, on n’est pas venus en Italie pour ça, mais avec la fatigue, la chaleur et les enfants, c’était le choix le plus simple et le plus efficace. Spoiler : c’était très bien pour eux. Pour l’après-midi, j’avais prévu une sortie sans pression mais bien cool : la Villa Borghese. C’est un parc immense, presque un mini Versailles version romaine, avec de l’espace, de l’ombre, des surprises à chaque coin de chemin, et de quoi plaire à tout le monde. Accès pratique par le Métro Spagna, sans montée trop raide, beaucoup d’escalators et un peu d’escalier, très appréciable avec des enfants

Ce qu’on a aimé : La terrasse du Pincio, avec sa vue de dingue sur la Piazza del Popolo. Carte postale garantie. Le lac artificiel où on peut louer une barque : 4€ par adulte, 3 € par enfant à partir de 1m10, 20 minutes tranquilles sur l’eau ensuite on vous crie dessus avec un mégaphone pour revenir car le temps est écoulé 🤣 : bon c’est un spot Instagrammable. Vous pouvez aussi faire le manège rétro (1 € le tour), les karts et Rosalie (12 €/h), le petit train (3 €/personne). Bref, de quoi garder les enfants occupés et heureux sans trop exploser le budget, des curiosités sympas : le temple de Diane, l’hydrochronomètre, le théâtre Silvano Toti, quelques musées (qu’on a juste croisés cette fois). Il y a aussi un musée, la Galerie Borghese, mais si vous voulez la visiter, réservez à l’avance. Pas de billetterie sur place, accès très limité et horaire strict. La visite dure 2h max. Heureusement que je ne l’avais pas réservé d’office on l’aurait raté car si vous êtes en retard de 1h par exemple, vous ne visiterez que 1 heure sur votre temps restant. Bref, c’était après-midi plutôt pas mal pour décompresser, se dégourdir les jambes et commencer à sentir l’ambiance romaine. Sans courir, sans se mettre la pression et c’était une journée à 19000 pas.

Jour 2 – Immersion historique au Colisée et flânerie romaine en douceur

On a profité de la matinée pour se reposer un peu au frais. La veille avait été bien remplie et avec cette chaleur (déjà 28 °C à 11h), inutile de courir. On est donc sortis tranquillement en fin de matinée, direction le Colisée. Depuis notre logement, c’est à 25 minutes à pied, ou 25 minutes en métro avec une correspondance. Les enfants ont préféré prendre le métro, j’ai suivi le mouvement ! On est arrivés un peu en avance pour repérer les lieux, prendre quelques photos et s’offrir une pause glace/eau fraîche juste en face (très stratégique !). J’avais réservé la visite du Colisée, Forum romain et Mont Palatin avec audio guide via GetYourGuide avec une entrée à heure fixe à 12h45 activité proposée par Crown Tours. Je m’attendais à un audio guide classique et pensait qu’on allait avoir 3 casques écouteurs mais non. Bonjour la modernité, il faut d’abord se présenter à l’agence de l’opérateur, se connecter au wifi de crown tours, puis télécharger l’application Pop Tours qui vous transmet le parcours. On écoute ensuite les explications directement sur son téléphone. Prévoyez donc bien la batterie chargée, un chargeur portable peut être utile.

Sur place, j’ai trouvé un peu difficile de suivre précisément les repères sur le parcours, surtout avec les enfants et le monde autour. On comprend vite l’importance du métier de guide qui sait captiver et orienter le groupe. Au final, j’ai fini par faire la visite sans l’audioguide, ce qui était plus simple pour moi. J’ai payé 30€ (prix last minute, sinon c’est souvent plus cher) pour une activité qui coûte environ 18 € sans audioguide. Au final, j’aurais peut-être pu m’en passer. Mon conseil : si vous voulez vraiment profiter et comprendre en profondeur,optez plutôt pour une visite guidée. C’est plus long, mais c’est le guide qui fait tout le boulot, ce qui enlève une bonne charge mentale.

La visite est bien rythmée. On a commencé par le Colisée, puis on a poursuivi avec une balade dans le Forum romain et enfin le Mont Palatin, avec une vue splendide sur toute la zone archéologique. Après la visite, nous avons déjeuné sur une terrasse juste en face du Colisée, côté métro, histoire de faire simple. On a ensuite marché un peu dans les environs pour digérer, puis pris un bus vers la zone de la Fontaine de Trevi. Mais, oh là là, la foule était bien trop dense ce jour-là, alors on a fait un passage rapide et heureusement qu’on ne venait pas pour ça, on voulait juste s’acheter quelques souvenirs. Ensuite petite pause shopping à la Galerie Alberto Sordi, un centre commercial élégant et lumineux, parfait pour flâner et se rafraîchir un peu, il y a peu de magasin mais le UNiqlo est dingue.

Pour finir, on a pris des pizzas à emporter pour le dîner chez Alice Brindisi, juste à côté du métro San Giovanni, un concept que j’ai adoré: ce sont des petites parts de pizza au poids (100 g chacune), ce qui permet de mixer les saveurs sans s’engager sur une grande part, c’est parfait pour goûter plein de choses sans gaspiller.

Jour 3 – Découverte du Vatican : Basilique Saint-Pierre et montée au dôme

Pour ce troisième jour, nous avons décidé de démarrer tôt pour profiter pleinement d’un lieu emblématique : la Basilique Saint-Pierre. Arrivés aux alentours de 8h50, nous avons passé les contrôles de sécurité en une trentaine de minutes, ce qui reste raisonnable compte tenu de l’affluence. En amont, j’avais bien veillé à respecter le code vestimentaire exigé (épaules et genoux couverts), ce qui permet d’éviter les mauvaises surprises à l’entrée. Dès les premiers pas à l’intérieur, nous avons été frappés par la grandeur du lieu, la richesse des œuvres et l’atmosphère presque irréelle de calme, malgré la présence de nombreux visiteurs. Un office religieux était en cours, ce qui rendait l’expérience encore plus saisissante.

Parmi les œuvres, la célèbre Pietà de Michel-Ange a particulièrement retenu notre attention et suscité beaucoup d’émotion. Nous avons ensuite fait le choix de monter au sommet du dôme. Une décision que je ne regrette pas, même si l’ascension s’est révélée assez intense. Nous avons opté pour la formule avec ascenseur jusqu’à la plateforme intermédiaire, suivie de 320 marches, pour 15€ par adulte. Les enfants, bonne surprise, ne paient pas. Les escaliers deviennent de plus en plus étroits, parfois légèrement inclinés, et la chaleur accentue la sensation d’effort. Si vous êtes sujet à la claustrophobie, cela peut être un défi. J’ai moi-même eu un moment de doute, et j’appréhendais une réaction de mon deuxième enfant, mais tout s’est bien passé. Le parcours est exigeant mais reste plus rassurant que d’autres que nous avons connus, comme celui du beffroi de Bruges, dont les escaliers en bois usés semblaient bien plus inquiétants. Mes enfants ont été incroyablement courageux et déterminés.

Au sommet, la vue sur Rome est tout simplement magnifique. On se sent à la fois minuscule et privilégié face à cette étendue de toits, de monuments et d’histoire. C’est une expérience que je recommande vraiment, à faire au moins une fois. À noter : une fois la montée entamée, il est impossible de faire demi-tour. Après la descente, nous avons pris le temps de flâner sur la Place Saint-Pierre. Le contraste entre l’intensité de l’ascension et l’espace ouvert, presque solennel, de la place est saisissant. On ressent pleinement l’histoire et la puissance symbolique de ce lieu.

Pour le déjeuner, nous avons choisi de manger chez Mancini, un restaurant situé juste à côté. Le confort et la proximité nous ont convaincus. Le repas était bon, le cadre agréable, même si les prix sont un peu élevés. En lisant les avis après coup, j’ai vu que certains clients s’en plaignaient, mais sur le moment, c’était une pause bienvenue. L’après-midi, nous avons prolongé notre découverte avec une balade vers le Château Saint-Ange. Cette imposante forteresse, à deux pas du Vatican, offre une atmosphère bien plus paisible. Nous avons apprécié marcher autour, profiter de la fraîcheur et des points de vue sur le Tibre. Cette promenade au fil de l’eau nous a permis de souffler un peu, de ralentir après l’intensité du matin, tout en découvrant un autre visage de Rome, plus doux et plus calme.

Avant de rentrer, nous avons savouré une pause glace bien méritée, puis avons repris le bus en direction de notre hébergement. La chaleur de l’après-midi justifiait largement une pause. Le soir, nous avons préféré rester sur place et commander à manger via Deliveroo. Une fin de journée simple, reposante et parfaite pour recharger les batteries avant le lendemain.

Jour 4 – Places, fontaines et églises en marchant à travers Rome

On a commencé cette journée tranquillement, à pied, en profitant de Rome à notre rythme. Premier arrêt : la Fontaine de Trevi. Toujours aussi impressionnante, même si on l’a vue mille fois en photo. Il y avait déjà du monde, mais on a réussi à se frayer un passage pour faire le lancer de pièce traditionnel. C’est touristique, oui, mais ça fait partie du jeu. Première pause glace juste après, dans une gelateria du coin. Il faisait chaud dès le matin, alors autant transformer ça en bonne excuse pour tester des parfums différents.

Direction ensuite l’église Saint-Ignace-de-Loyola, une très belle surprise. De l’extérieur, elle passe presque inaperçue, mais à l’intérieur, c’est spectaculaire. Les fresques en trompe-l’œil sont vraiment impressionnantes. Et surtout, on peut y faire le fameux selfie miroir, devenu assez populaire. Pour 1€, on se prend en photo avec le plafond peint parfaitement cadré grâce à un miroir posé au sol. La file est longue, preuve que l’endroit devient tendance, mais ça vaut le coup, surtout pour les enfants (et les grands curieux).

Ensuite, on est allés jusqu’au Panthéon, mais sans entrer cette fois. Il y avait trop de monde à l’entrée, et on n’avait pas forcément envie d’attendre ou de se faufiler dans la foule. On a juste profité de l’ambiance autour, pris quelques photos et continué notre balade.Deuxième pause glace (eh oui, on ne change pas une équipe qui fond). On s’est posés un peu avant de continuer vers la Piazza Navona, toujours aussi agréable avec ses fontaines, ses artistes de rue et son atmosphère vivante. On a déjeuné sur place, chez Tucci, un restaurant qui fait face à la place. C’était pratique, bien situé, les plats étaient corrects, pas les meilleurs du séjour mais on a bien mangé et le cadre fait le boulot. Et puis, on a pris les desserts chez Mr. 100 Tiramisu. Plusieurs parfums à la carte, ambiance sympa.

Après le repas et le tiramisu, on a repris la marche en direction de la Piazza Venezia. Ce coin-là de Rome est impressionnant, entouré de monuments massifs et chargés d’histoire. Il y a le Monument à Victor Emmanuel II, aussi appelé l’« écrit blanc », qu’on ne peut pas rater, mais aussi les musées du Capitole juste à côté, la colonne de Trajan, et les ruines du Forum qui commencent à s’ouvrir derrière. De là, on a traversé pour rejoindre la ligne de tramway 8, direction Trastevere. Un petit détour volontaire, pas forcément pour aller quelque part, mais parce que j’aime bien prendre le tramway quand je visite une ville. Si j’ai du temps, je fais des allers-retours juste pour observer, voir les quartiers qu’on traverse, repérer des endroits intéressants, et parfois je descends quand quelque chose attire mon attention. Là, on s’est contentés d’un simple aller-retour tranquille jusqu’à Trastevere, histoire de découvrir un autre bout de Rome sans forcer. On a ensuite repris le bus 51 pour rentrer à l’hébergement, contents de cette journée bien remplie mais gérable, avec un bon équilibre entre marche, découvertes et pauses.

Le soir nous sommes sortis pour manger et profiter de l’ambiance du quartier il y avait la fête du quartier sur 3 jours et le premier jour c’était la fête de la musique avec buvette, stands, concerts etc…. Ce que mon fils a appelé « la fameuse fête de la vendaison ».

Jour 5 – Derniers instants romains avant le vol retour

C’est notre dernier jour à Rome. On quitte l’hébergement à 10h, les valises laissées à l’hébergement pour profiter encore un peu de la ville, sans contrainte. Pas de grand programme, juste quelques lieux accessibles pour prolonger le plaisir. On commence par la Piazza di Spagna, avec son célèbre escalier monumental de la Trinité-des-Monts. À 10h, il y a déjà beaucoup de monde, mais l’endroit reste impressionnant. De là, on se laisse porter dans les rues commerçantes voisines, pleines de boutiques de luxe. On regarde, on flâne, sans pression.

Pause petit déjeuner (ou déjeuner pour mon numéro 2) chez Vitti, un café bien placé où l’on profite de l’ambiance du quartier. Ensuite, on poursuit sur la Via del Corso, où j’ai été gentiment traînée dans plusieurs magasins de sport à la recherche de maillots – on voyage, mais les priorités restent les priorités ! On rejoint ensuite la Piazza del Popolo, l’une des grandes places emblématiques de Rome, avec ses deux églises jumelles et ses beaux points de vue. On s’y pose un peu, puis on déjeune simplement dans un petit spot proche du métro, histoire de faire le plein d’énergie avant le départ.

Après le repas, on décide de monter dans le bus 150 un peu au hasard, juste pour le plaisir de flâner et voir un autre coin de Rome. Ça nous emmène du côté du Parc Vittorio Emanuele, un coin plus local, loin des foules touristiques. Parfait pour une dernière balade tranquille, sans objectif précis. Vers 16h, on retourne à l’hébergement récupérer nos bagages, direction Termini, puis Leonardo Express jusqu’à l’aéroport. Notre vol est prévu pour 21h, ce qui nous laisse de la marge… et nous promet une arrivée bien tardive à la maison.

Un dernier jour à l’image du séjour : simple, vivant, et rythmé à notre façon. C’est anse que nous avons clôturé ce voyage. Pour résumer, voici 9 conseils essentiels pour profiter au maximum de ton séjour à Rome

1.  Commence tôt la journée : les sites les plus prisés (Colisée, Vatican, Fontaine de Trevi) sont bien plus agréables à visiter tôt le matin, avant la foule et la chaleur.

2.  Prends de bonnes chaussures : Rome se découvre à pied. Entre les pavés, les escaliers et les kilomètres à faire sans t’en rendre compte, mieux vaut être bien équipé.

3.  Utilise le métro intelligemment : Ligne A pour le Vatican, ligne B pour le Colisée. Termini est le seul point de correspondance. Prévois quelques tickets à l’avance ou prends un pass 24/48/72h selon ton planning ou même une semaine si au entre 4j et une semaine.

4. Remplis ta gourde aux fontaines : Les “nasoni” (petites fontaines d’eau potable) sont partout en ville. L’eau est fraîche et gratuite, un bon plan en été sinon à l’achat 0.5l vaut entre 2 euros et 3.50 euros.

5. Mange local et loin des grandes places : Fuis les restaurants avec rabatteur ou photos au menu. Préfère les trattorias de quartier ou les adresses conseillées par des locaux. Et teste au moins une pizza al taglio (à la coupe).

6. Pense à lever la tête : Rome, c’est aussi au-dessus de toi : plafonds d’églises, dômes, statues sur les toits… N’oublie pas de regarder partout, tu risques de rater des merveilles.

7. Allège ton sac pour les contrôles : Beaucoup de monuments imposent des contrôles de sécurité comme à l’aeroport. Évite les gros sacs, objets coupants, ou bouteilles en verre.

8. Télécharge Moovit ou Rome2Rio : Ces applis te permettent de planifier tes trajets en transport en commun en temps réel. Hyper pratique pour éviter les galères de bus ou métro.

9. Accepte de ne pas tout faire : Rome est immense et chaque rue mérite qu’on s’y attarde. Mieux vaut savourer quelques lieux tranquillement que vouloir tout cocher et finir épuisé sous la chaleur.

Enjoy Rome!

Xoxo 💋