On ne m’arrêtera pas (enfin… sauf le budget). Et pourtant, c’est reparti pour un second voyage solo ! Cette fois, du mardi soir au samedi matin. Une petite parenthèse de 5 jours dont 3 jours pleins de visite, entre Rome avec les enfants et le retour à la réalité.
Une histoire de billets, d’instinct, d’envie et de liberté
Retour en Espagne, Encore ? Oui, encore. Deuxième voyage solo, et toujours en terre ibérique. On dirait que je reste dans ma zone de confort. Peut-être. Mais quand on voyage seule, la vraie zone de confort, c’est d’oser partir. Et croyez-moi, chaque voyage a son lot de premiers pas. Ce séjour à Málaga n’a rien eu de répétitif : il a été vibrant, solaire, urbain et un peu inattendu. Un mix parfait entre balades spontanées, quelques imprévus, du soleil à revendre, et une liberté qui fait du bien. C’est d’ailleurs après une conversation avec une abonnée que j’ai dégainé les billets : un aller-retour à 91€ depuis Brest grâce à Volotea. Banco. J’ai réservé ça dans la foulée de mon retour de Minorque, en mode : “c’est décidé, ce sera solo !”
Mon hébergement : pod, piscine et centre historique
J’avais d’abord réservé un hôtel style château, 480€ avec piscine… sauf qu’il était excentré. Or, pas de voiture prévue sur ce séjour. Comme souvent, je vérifie mes options jusqu’à la dernière minute, et je tombe sur une auberge toute neuve, avec piscine, en plein cœur du centre historique. Propre, calme, bien placée, avec une particularité : je dormirai dans un pod. Pas une chambre, pas un dortoir, une capsule, un entre-deux parfait pour ce deuxième voyage solo. Le détail de cette expérience est disponible dans un article séparé (à lire ici), parce que vraiment, c’était un pas de plus vers l’insolite… et l’autonomie. Málaga est une ville à taille humaine, depuis mon hébergement, j’étais à 5 minutes de la cathédrale, 7 minutes du théâtre romain, 10-15 minutes l’Alcazaba et 20 minutes pour atteindre les points plus excentrés port et de la plage. Il y a un réseau de bus (EMT), pratique et économique (1,40 € le ticket, ou 8,40 € pour une carte 10 trajets). Un métro aussi, avec deux lignes, mais pas vraiment utile pour un séjour centré sur les visites. Personnellement, je n’en ai pas eu besoin vraiment.
Jour 1 – Arrivée, installation et premiers repérages
Arrivée en début de soirée. 2h de vol, une navette directe depuis l’aéroport (4€, paiement par carte bancaire directement dans le bus), 25 minutes plus tard je descends à Alameda Principal Sur. De là, à peine 8 minutes à pied pour rejoindre Calle Hernán Ruiz. J’y suis. Installation rapide, petite pause, puis je sors chercher de quoi manger. Il est tard. Finalement, j’opte pour Casa Félix, un restaurant asiatique à 80 mètres de l’auberge : simple, rapide, efficace. Douche et dodo, j’étais claquée. Demain, je démarre vraiment.










Jour 2 — Cœur historique, street art et flamenco
Je voulais partir tôt… mais j’ai traîné, et c’est ok. Vers 9h30, je pars de l’auberge pour la Place de la Constitution, centre vibrant de la ville. Je commence par une belle boucle dans la vieille ville : Calle Larios, Calle Granada, petite pause glace chez Gelateria del Amore (San Agustín), puis Calle Alcazabilla avec un passage par le théâtre romain. Je voulais visiter la cathédrale, mais entre les travaux et l’entrée payante, j’ai finalement passé mon tour. En route, j’ai pris un sandwich chez Casa de Bandera (au croisement de calle Molina Lario / Santa Maria) ils vendent des spécialités ibériques puis retour à l’auberge pour recharger mon téléphone et déjeuner tranquillement.
À 13h30, je repars. Direction le quartier Soho, ses fresques colorées et son ambiance décalée. Ensuite, balade au Parque de Málaga, il est grand, il est beau. Je poursuis vers le port, au Centre Pompidou à 16h (entrée 4€), rapide et efficace. Puis détente à Muelle Uno, le port et enfin destination la plage de la Malagueta, c’est la première accessible depuis le port. Au retour, je décide de chercher le fameux panneau “MÁLAGA”. Il n’est pas si évident à trouver, mais après quelques minutes de marche, installé dans une impasse en haut des escaliers, juste avant le théâtre romain, spot photo parfait, mission accomplie !
Retour à l’auberge pour me changer. Le soir, à 20h30, je suis au Teatro Flamenco Málaga. C’est à 100 mètres à peine de mon hébergement. Chants, danse, émotions , c’était intense. Spectacle réservé sur GetYourGuide, 25€, et franchement, ça vaut chaque euro, il faut arriver au moins 30 minutes pour avoir une bonne place. Il n’est pas interdit de filmer juste de ne pas utiliser le flash. À la fin du spectacle, dîner tardif à la Taberna de jerana, des très bons avis sur Google 4,9 et ouvert très tard, pas loin de l’auberge mais je ne dirais pas waouh. Journée complète, variée, équilibrée.




























Málaga ville vs. province : bien comprendre avant de réserver
Málaga, ce n’est pas que la ville. Quand vous voyez passer des photos de villages blancs sur Instagram, ce n’est pas “Málaga centre”. Ce sont des communes comme Frigiliana, Mijas Pueblo, ou Nerja, qui font partie de la province de Málaga. Pour les découvrir, il faut sortir de la ville, et ça demande un peu d’organisation. Ne vous faites pas avoir par les raccourcis marketing. Málaga ville, c’est l’urbain, le port, le patrimoine, les musées. Si vous voulez l’Andalousie blanche et perchée, il faudra pousser un peu plus loin.
Jour 3 — Frigiliana, les maisons blanches à la chaux et coucher de soleil sur malaga
Je voulais voir une ville blanche. Et j’ai choisi Frigiliana. Ce que je n’avais pas prévu ? Que les cars soient bondés. J’ai pris un bus ALSA pour Nerja (5€, 1h10), puis un autre bus pour Frigiliana (1,30€, 13 passages par jour). Pas de ligne directe, et surtout : à éviter en pleine saison sans réservation. Il faut absolument anticiper, surtout pour le retour. Frigiliana est magnifique. Très escarpée, très blanche, très photogénique. Il y a un petit train touristique et des tuk-tuks, mais je ne me voyais personne descendre vraiment pour prendre des photos. J’ai préféré marcher, même si mes jambes s’en sont souvenues le soir. J’ai mangé juste avant d’entamer la montée, dans un petit restaurant simple et efficace Urban Café. J’ai pris les rues principales permettant de faire le tour rapide et je suis montée jusqu’au mirador. Deux heures suffisent pour faire le tour de cette commune. Si tu veux vraiment en profiter, privilégie une arrivée matinale ou très tardive : la lumière du milieu de journée n’est pas top pour les photos, et la chaleur tape fort. Dommage aussi pour les nombreux camions de livraison qui encombrent parfois les petites rues. Mais bon, ça reste un vrai moment de déconnexion visuelle. Retour ensuite via Nerja, direction Málaga même tarif, même trajet sens inverse.
Retour à Málaga, pause glace chez Casa Mira (oui, encore) à Calle Larios puis stop à l’hôtel… et puis le soir je décide de monter au Mirador de Gibralfaro. Je ne redoutais pas la montée, mais bon… mes pieds, eux, auraient préféré un ascenseur, oui ça monte, ça monte sous 28 degrés à 20 heures du soir mais c’est tellement beau, ça vaut vraiment le coup. Sandwichs pris chez José Puerto (concept “sandwichs prêts à emporter”), Une fois en haut, j’ai trouvé un banc avec vue. Et là, j’ai dîné tranquillement, face à la mer, à la ville, au ciel qui changeait de couleur. Pas besoin de plus. Juste ce moment simple, suspendu, avec les lumières qui s’allument en bas, le port qui scintille, et moi, on est pas seul là haut mais assez d’espace et les zones se dégagent vite. Quand la nuit est tombée, je suis restée encore un peu pour profiter de Málaga by night vu d’en haut. Puis redescente à pied, calme, dans une ville beaucoup plus posée que le matin. Une journée bien remplie, sans en avoir l’air. Bon, mes pieds le savent, eux.




















Jour 4 — Province et mer, entre deux caps
Ce jour-là, j’ai visité Gibraltar. Une expérience atypique, entre culture britannique et macaques à retrouver dans un article spécial ici. De retour à Málaga, j’ai voulu tester le métro, plus pour l’expérience que par besoin (1,40 € le ticket). Pas utile dans le cadre de mes visites car j’étais à proximité de tout, mais une curiosité locale à découvrir, j’avais une station à faire. Après une pause et une douche, j’ai fini la journée par une balade dans les ruelles, puis direction Muello Uno, le port. J’avais réservé une sortie en mer au coucher du soleil avec Fly Blue, via GetYourGuide (25 €), bateau grand, DJ, 1h30 de croisière en mode chill. Très bon moment. Et parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne, j’ai repris une glace chez Casa Mira (saveur Lotus validée), avant de dîner chez Lolita, dernier restaurant du séjour, une fin tout en douceur.
Jour 5 — Clap de fin, je suis ma meilleure alliée
Réveil tôt. Très tôt. Vol à 9h15, transfert en Uber. Tout s’est enchaîné vite, retour sous 16 degrés en Bretagne. Et dans l’avion, j’ai eu ce moment de recul. Ce séjour, c’était plus qu’une escapade, c’était un cap de plus. J’ai osé repartir seule. J’ai tenté des choses nouvelles. Je me suis trompée parfois, mais je me suis « suivie » à chaque fois. Je suis fière de moi. Je suis ma meilleure amie. Et je compte bien continuer.
Budget (approximatif mais réaliste)
| Hébergement : 286,52 € | Vol A/R : 91 € |
| Glaces (j’assume 😅) : oh là là budget aléatoire | Navette aéroport : 4 € |
| Repas & Restaurants : budget aléatoire | Bus Málaga ↔ Nerja : 10 € Bus |
| Sortie en mer sunset : 25 € | Nerja ↔ Frigiliana : 2,60 € |
| Flamenco : 25 € | Parking aéroport : 35€ |
| Gibraltar téléphérique et réserve : 54€ | Journée Gibraltar transport : 33€ |
Voilà tous les détails de ce second voyage solo. A bientôt pour le troisième! & toi enjoy Malaga ou un voyage solo.
Xoxo 💋
En savoir plus sur Plusfunlavie by Nadia
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

