L’évolution des activités sportives de mon fils et son impact

C’est la rentrée scolaire pour les enfants, la rentrée professionnelle pour nous et aussi la rentrée sportive pour tout le monde. Je suis assez contente parce que ça fait déjà près d’un an que mon numéro 1 a trouvé le sport qui lui convient. C’est la quatrième année qu’il fait du sport.

Je suis née dans un endroit où tout petit, culturellement on ne s’inscrit pas au sport, le ndzango du quartier suffit, je dirais même que le sport est limité principalement aux activités sportives du cours d’éducation physique et sportive qu’on fait à l’école. Avec le sport, on apprend certaines choses comme la cohésion, l’esprit d’équipe mais sincèrement pour la mère que je suis qui adore bouger au départ, je me disais même que le sport allait plutôt pour nous empêcher de partir en week-end.

La première année, il a testé le rugby il n’a pas aimé car lors d’une séance l’un de ses coéquipiers l’a plaqué (ce qui fait partie du jeu), Il n’a vraiment pas aimé et n’a plus voulu été le faire. Nous avons abandonné, c’était aussi déjà compliqué pour le rugby parce que c’était le samedi matin. Numéro 2 était encore petit et faisait encore ses siestes dans le calme absolu. Je me retrouvais souvent au stade à attendre numéro 1. Il s’agaçait dans la poussette. Ce n’était pas finalement convenable pour tous.

La seconde année, il a testé la course à pied. Les entraînements étaient essentiellement le samedi matin. Pareil, je me retrouvais avec le petit frère à l’extérieur à attendre puisque le père travaillant parfois les week-ends ne pouvait pas le ramener. De temps en temps ma belle-mère nous dépannait. Ce qui m’a le plus dérangé, c’est que quand il faisait vraiment mauvais, la course se faisait dans les salles et c’était assez variable donc entre la communication tardive et le père parfois qui ne transmettait pas les infos, il m’est arrivée souvent d’arriver au stade et de voir personne et de ne pas savoir où aller et à force d’abandonner. Je pense aussi que le concerné aimait mais sans pourtant être vraiment à 100 %. Certains samedi il disait j’y vais pas, je préfère rester au chaud et je respectais sa décision pour ne pas dire ça m’arrangeait.

La troisième année, il demande à faire du football, un peu poussé par le père d’un copain de classe, finalement dans sa classe il y avait toujours l’enfant d’un président ou entraîneur de club de quelque chose. Ça y est on tient le bon bout il a quelque chose qu’il aime il est très impliqué chaque fois il veut y aller les tournois même si ça dure toute une journée il y va il a même fait des stages pendant les vacances scolaires. Quatre jours d’affilée toute la journée et mon deuxième est dans une position de suiveur, numéro 1 a réussi à impliquer son frère dans cette passion de foot. Je ne sais pas si vous vous souvenez des épisodes des vacances en Espagne où on a été harcelé par le football, on vit désormais pour les maillots, pour les ballons bref pour le foot et même la vie des footballeurs.

Il était donc logique et évident que le frère suivrait les traces. À ce jour, il a été inscrit aussi au football puisque il a l’âge, il a fait un premier essai il a tenu une heure puis il a fait un deuxième essai la semaine d’après il a tenu une demi-heure et au retour il a dit je pense que je vais tester d’autres sports. Je ne pense pas que je vais continuer le football, passionné mais à mon avis pas encore prêt Je pense que j’aime bien faire à la maison mais pas forcément faire avec un groupe à l’extérieur. Nous l’avons donc questionné sur ce qu’il souhaitait tester cette année. Il a donné quelques pistes mais sincèrement en tant que mère je pense qu’il n’est pas encore prêt à aller faire du sport collectif et je pense que comme son frère ça prendra un peu de temps avant de trouver vraiment quelque chose qui l’intéresse, mais il est clair que le foot ça prend beaucoup de temps entre les tournois et les entraînements, je n’étais pas prête.

J’ai bien expliqué à mon fils que même s’il était passionné, c’était vraiment pour du plaisir avant tout et aussi pour avoir une activité autre que rester à la maison ou regarder des dessins animés mais parfois si on avait besoin de partir les week-ends, il n y aura pas entraînement parce qu’il est tellement impliqué que je pense qu’il aimerait sacrifier des vacances ou autre chose au profit des entraînements.

Xoxo


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4 réflexions sur “L’évolution des activités sportives de mon fils et son impact

  1. Congolaise un jour congolaise toujours ah ah oui le ndzango de mon enfance, vrai polar kaka hein j’étais ! quand j’entends que ma tante qui a passé les 60 ans fait partie d’un club de ndzango ça me met en joie

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  2. Nzango quoi.Tu as toujours le mot pour me faire rire. Le temps passe tellement vite ,le bébé d’hier est devenu un petit garçon fan de foot. Le petit frère fidèle à lui même et ses punchlines inoubiables

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  3. Je trouve ça cool de leur laisser le choix tu as raison faire tester d’abord avant de payer nous ces jours ci c’est soit disant moto cross lol. Et finalement hier moi je suis capable car je marque des buts donc je vais m’inscrire à l’AS Morlaix alors que pendant les essais il n’a pas fini une session complète un jour un sport 😂 mais on est là pour les accompagner au mieux. Bien de choses à tous les 4

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  4. Toujours un plaisir de te lire. Le choix du sport, c’est la 1ere vrai décision de nos enfants en toute autonomie. Ils doivent trouver en eux le sport où il trouve du plaisir. Je constate que les 1er enfant foncent essaient, les 2eme sont plus zen et profitent que l’attention soit sur le plus grand.
    Chez moi c’est pareil, ma grande a très vite trouver son sport en regardant un dessin animé appelé Spirit, « je veux faire du cheval comme elle disait » portée par la joie et l’excitation de sa sœur ma 2eme voulait aussi faire l’équitation, nous voilà à acheter les équipements puis à payer les différents frais, le 1er cours il faut nettoyer les chevaux elle a peur. Nous ne savions pas qu’elle avait peur des chevaux, elle est toujours aller au cours avec sa sœur, regarder Spirit comme sa sœur et a choisit les équipements d’équitation avec beaucoup de joie.

    Retour à la case départ, test de la gym, et maintenant nous sommes à la danse.
    Elles ont la chance de faire de très bon sport à elle, cette année c’est l’escrime, la natation et l’athlétisme sur 3 trimestres.

    Pas de précipitations elle prendra son temps et je vais arrêter de payer les inscriptions avant les cours d’essai.

    N’ayant pas fait de sport extra scolaire je ne suis pas fermé à l’idée qu’elle décide de ne pas faire de sport

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