Un plan de travail, un vrai choix stratégique
Quand on construit ou rénove une cuisine, on se retrouve rapidement noyé sous les options. Et l’un des choix les plus engageants, c’est bien celui du plan de travail. C’est lui qui donne le ton esthétique à l’ensemble… mais c’est aussi lui qui va devoir encaisser la vie quotidienne, les plats chauds, les projections, les coups de couteau, les produits ménagers. Après avoir étudié toutes les options, j’ai choisi un plan de travail en Dekton, finition mate, et je peux le dire aujourd’hui avec recul : je referais ce choix les yeux fermés. Voici pourquoi:
Résistance, sérénité et zéro entretien
Le Dekton est un matériau haute technologie, fabriqué à partir d’un mélange de quartz, verre et céramique, compressé et cuit à très haute température. Résultat : il est extrêmement dense, dur et stable. Il supporte jusqu’à 300°C sans se fissurer. Je pose régulièrement mes plats sortis du four directement dessus. Pas besoin de dessous de plat, pas de stress.
Contrairement au quartz, qui peut jaunir ou craqueler, ou au stratifié, qui fond ou cloque au contact direct. Je coupe directement dessus quand je suis pressée (sauf couteaux en céramique!). Aucun impact. Le Dekton ne se raye pratiquement pas, contrairement au stratifié ou même à certaines pierres naturelles plus tendres. Il est non poreux. Même les pires ennemis des plans de travail vin rouge, café, sauce tomate ne laissent pas de traces. Un simple coup d’éponge, et tout disparaît.
Pourquoi j’ai préféré la finition mate
J’ai fait le choix du mat, à la fois pour le rendu esthétique plus sobre, plus naturel mais aussi pour des raisons pratiques. Le mat marque beaucoup moins que le brillant (pas d’empreintes visibles, pas de reflets trop agressifs), absorbe la lumière de manière douce, ce qui donne un rendu plus chic, et est très agréable au toucher, avec une texture satinée presque minérale. J’ai aussi opté pour deux couleurs différentes : une pour le linéaire, une autre pour l’îlot central. Ce contraste ajoute du relief à l’ensemble et renforce l’effet sur mesure. Même avec du mat, le rendu est très lumineux.
Le coût : oui, mais intelligemment maîtrisé
On ne va pas se mentir : le Dekton a un prix. Le projet a coûté 5700 € pour 4,08 m de linéaire + 2,50 m d’îlot, avec jambage. Mais j’ai évité la mauvaise surprise en passant directement par un marbrier indépendant. Mon cuisiniste me proposait le même projet à 8500 €. Près de 3000 € d’écart, uniquement en évitant les marges. Les cuisinistes sous-traitent les plans de travail à des marbriers, mais prennent des marges importantes (parfois jusqu’à 25 %). Ils ne gèrent ni la fabrication ni la pose. Leur seul rôle : faire un plan, envoyer un mail… et encaisser leur commission (ils vont m’en vouloir s’ils lisent ça ).
Mon conseil : repérez les marbriers de votre région qui ne sont pas partenaires de votre cuisiniste. Vous aurez plus de liberté dans les finitions, un contact direct pour les détails techniques, et un devis beaucoup plus juste.
Matériaux concurrents : ce que j’ai aussi envisagé
Comparé aux autres matériaux, le Dekton s’en sort haut la main. Le stratifié est économique mais très fragile à la chaleur et aux rayures, et il ne pardonne pas l’erreur. Le granit est résistant mais poreux : il demande un traitement hydrofuge tous les ans, sinon il se tache. Le quartz est pratique, mais ne supporte pas bien les plats chauds. Le Dekton coche toutes les cases : il est esthétique, hyper résistant, simple à vivre et stable dans le temps.
Mon retour d’expérience au quotidien
Ce que je voulais, c’était un plan de travail solide, esthétique, facile à vivre au quotidien, et qui ne me donne pas du boulot d’entretien. Le Dekton mat coche toutes les cases. Même avec une cuisine très sollicitée, il reste impeccable. Ce choix m’a permis de conjuguer esthétique et résistance, tout en gardant la main sur le budget grâce à un circuit plus direct. À l’heure où tout augmente, mieux vaut investir une fois dans le bon matériau, plutôt que changer tous les 5 ou 7 ans.
Ma check-list pour bien choisir son plan de travail
Comparer les résistances à la chaleur : stratifié (<100°C), quartz (env. 150°C), granit (200–250°C), Dekton (jusqu’à 300°C)
Vérifier la résistance aux rayures et taches : stratifié sensible, granit à entretenir, quartz résistant mais attention à la chaleur, Dekton top partout
Évaluer l’entretien à long terme : besoin d’un hydrofuge annuel pour le granit, rien à faire pour le Dekton
Choisir la finition adaptée à son style de vie : mat pour l’élégance discrète et moins de traces, brillant pour la lumière mais plus exigeant
Toujours demander un devis en direct chez un marbrier indépendant, pas seulement chez le cuisiniste
S’assurer de la garantie du fabricant (Dekton propose souvent jusqu’à 25 ans de garantie)
Ne pas oublier les détails pratiques : jambages, crédence, découpe pour évier ou plaque, tous ces petits éléments jouent sur le tarif final
Xoxo 💋
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