Voyager seule avec ses enfants : guide pratique entre réussites et ajustements

J’ai bien aimé ce voyage, pas seulement parce que c’était Rome, l’éternelle, mais surtout parce que c’était notre première grande aventure à l’étranger, juste eux et moi. Deux enfants, une maman, un vol, cinq jours bien remplis et quelques (bons) ajustements pour survivre… et même profiter. Voici les leçons précieuses que je retiens celles que j’appliquerai probablement à chaque prochain voyage.

1. Une seule valise, chacun son sac : voyage minimaliste, esprit tranquille

Techniquement, j’avais droit à trois valises cabine de 10 kg. En pratique ? J’en ai pris une seule, de 10 kg, pour nous trois. Pourquoi ? Parce que je savais que j’allais porter souvent, à un moment ou un autre. Et l’été, on n’a pas besoin de grand-chose : t-shirts, shorts, une paire de sandales, des robes et zou. Moins on embarque, plus on avance vite. Moins on fouille. Moins on râle. Et franchement… personne n’a manqué de rien. Les enfants, eux, avaient chacun leur petit sac à dos. À l’intérieur ? Leurs trésors. Des jeux, des livres, des trucs pas très utiles mais précieux à leurs yeux, Quelques gâteaux pour la route, Et surtout cette fierté de porter leurs affaires comme des grands, c’était des sacs à dos basiques de chez décathlon 6€ le plus grand modèle 4€ le petit, on en avait déjà un qui date de 2019 martyrisé à tout va, ça tient bien.

2. Mon sac à dos, c’est ma tour de contrôle mobile

Le mien, c’est le QG de la mission. Il contient tout ce qu’il ne faut surtout pas perdre, tout ce qu’il faut avoir sous la main et tout ce qui sauve une journée : Passeports, cartes, billets, papiers divers Trousse de produits liquides, centralisée pour éviter les contrôles doublons, Chargeur, batterie externe, trépied pour les photos, lingettes, mouchoirs, gel, crème solaire, une bouteille vide, à remplir dans les fontaines. Et parfois… des babioles confiées par les enfants qui ne rentraient plus dans leurs sacs.

3. Le truc en plus : le tracker dans le sac

Grande révélation: le tracker Bluetooth planqué dans notre sac à dos. Acheté chez Action pour 6,95 €, ce petit objet m’a offert une tranquillité d’esprit énorme. Il fonctionne avec une appli (Android ou Apple), et permet de : Suivre le sac en temps réel sur mon téléphone, Être alertée si on s’éloigne trop, le faire sonner à distance s’il est planqué sous un banc, derrière une chaise, ou oublié quelque part. Franchement, pour le prix, c’est un indispensable. Il existe même en lot de 4 pour 14,95 €.

4. Le sac à dos sur le ventre, pas pour faire style

Dès qu’on était dans une zone touristique ou un métro bondé, j’ai porté mon sac à dos devant. Oui, ça casse un peu le look. Mais entre le risque pickpocket et la tranquillité d’avoir ses affaires sous les yeux… j’ai vite choisi. Et avec deux enfants à surveiller, je préfère ne pas avoir à surveiller aussi mon dos.

5. L’ordre de marche qui change tout

Ça, c’est une règle d’or qu’on a mise en place dès le premier jour et qu’on a gardée jusqu’au bout : Devant : mon fils de 8 ans, Au milieu : le petit de 6 ans Et moi, toujours derrière. Pourquoi cet ordre ? Parce que je les ai tous les deux dans mon champ de vision. Je vois s’ils s’arrêtent, s’ils ralentissent, s’ils foncent. Sur les escalators, dans la foule, dans la rue… ça fonctionne. Ils savent qui marche où, et moi je garde le cap.

6. Le sac de visites : simple mais stratégique

Pour les journées de visites, j’avais un sac allégé mais bien pensé : Crème solaire (on n’est pas venus là pour brûler), Pièces d’identité (certaines visites les demandent), Batterie externe et câble, Trépied pour faire des photos tous les trois sans demander à quiconque, une bouteille vide (Rome est pleine de fontaines), Quelques lingettes et une micro trousse avec pansements, doliprane, baume lèvres… Juste ce qu’il faut pour gérer les petits imprévus sans se transformer en mulet.

7. Lâcher prise (même un peu) : la clé du plaisir

J’avais tout prévu: les visites, les horaires, les plans B. Mais sur place, j’ai aussi accepté que tout ne se passe pas comme prévu. Il a fallu ralentir. Adapter. Faire des pauses glaces impromptues. Refaire trois fois le tour d’une place parce que l’un voulait revoir la fontaine. Et tu sais quoi ? Ce ne sont pas les cases cochées qui font les souvenirs, ce sont les moments inattendus, les petits détours, les fous rires, les câlins de fatigue.

Retour sur l’ordre de marche et le rythme

L’ordre de marche déjà testé à Paris en avril, c’est vraiment top et confirmé à Rome. Ça m’a vraiment aidée à garder tout le monde sous contrôle. Ce voyage m’a prouvé que partir seule avec ses enfants, c’est faisable. Ce n’est pas toujours reposant, mais ça vaut largement le coup. J’ai appris à lâcher un peu de contrôle, à faire confiance au rythme de la journée, et à ne pas tout vouloir maîtriser. Si c’était à refaire, je referais exactement ça : marcher, découvrir, improviser… et surtout profiter d’être ensemble ailleurs, loin du quotidien.

Restaurants : la vraie leçon

Sur le papier, manger à l’italienne tous les jours, c’est tentant. En réalité ? Les enfants réclamaient souvent des choses simples : un sandwich, une part de pizza, un snack rapide. Mon numéro 2 n’a terminé aucun plat au restaurant, même ceux choisis par lui-même. Résultat : une addition salée pour trois bouchées. À l’avenir, je limiterai clairement les restaurants. Je prévois plus de pique-niques, de repas sur le pouce, et seulement un vrai restaurant de temps en temps, pour le plaisir. Surtout que dans les quartiers touristiques, les prix s’envolent vite et l’expérience n’est pas toujours à la hauteur. Moralité : quand on voyage avec des enfants, le plus simple est souvent le plus efficace.

Chaleur et gestion du temps

Il faisait chaud. On sortait tôt le matin pour rentrer au plus tard vers 15h/16h, se mettre au frais, avant éventuellement de ressortir plus tard. Tout n’a pas toujours été fluide. Parfois, j’ai dû répéter beaucoup, parfois les enfants se sont corrigés seuls, parfois c’était fluide. En solo, j’aurais sûrement opté pour des sorties plus courtes. Là, le temps de récupération à l’appartement a bien aidé.

Partir seule avec ses enfants, c’est une aventure qui demande de l’organisation, de la patience et de la souplesse. Mais c’est aussi une expérience riche et forte, qui crée des souvenirs uniques. Si c’était à refaire ? Je referais exactement la même chose. Avec un peu plus de pique-niques, toujours ce fameux ordre de marche. Et surtout, je profiterais pleinement de chaque instant passé ensemble, ailleurs. Si vous hésitez je ne dirais qu’une chose, foncez et si ça ne passe pas comme prévu au moins vous aurez le mérite d’avoir essayé au moins une fois.

Xoxo 💋


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