Le départ de quelqu’un est rarement simple à vivre. Il fait naître des questions, des douleurs, des doutes. On s’accroche à l’espoir d’une explication, d’un “pourquoi” qui ferait sens. On voudrait comprendre, réparer, retenir.
Mais la vérité, c’est que parfois, les gens partent. Sans faute, sans drame, sans jugement. Juste parce que les chemins se séparent, les besoins changent, les distances grandissent.
Une fin, pas un échec
On a tendance à croire qu’une relation qui finit est une relation ratée. Qu’un départ, c’est une défaite personnelle. Qu’une rupture, c’est forcément un naufrage.Mais ce n’est pas toujours ça. Ce n’est pas parce qu’une personne s’éloigne que tu as échoué. Ce n’est pas parce qu’un lien s’efface que tu n’étais pas important.e. Parfois, c’est juste le rythme naturel des choses.
Comme les saisons.
Un cycle qui s’achève pour permettre à un autre de commencer. Apprendre à accepter la nature impermanente des relations. Chaque relation (amicale, amoureuse ou professionnelle) a sa durée de vie. Certaines durent une vie entière, d’autres seulement quelques mois ou années. Mais ce qui importe, ce n’est pas la durée. C’est ce qu’elles ont apporté. On peut choisir de garder le bon, la leçon, la joie, la force. Même si la personne n’est plus là.
La vie est faite de rencontres, et de séparations.
On gagne parfois en perdant. On avance souvent en laissant partir. Nouveaux amis, nouvelle vie Ce que je n’aime pas, c’est quand on me dit : “Vous êtes amis d’enfance, il faut quand même arranger les choses.” Pourquoi faudrait-il à tout prix préserver un passé qui ne résonne plus aujourd’hui ? Peut-être que la séparation avec certains anciens amis est justement sans le savoir la réponse à tes prières ou à leurs prières . Et respecter ça, c’est aussi respecter la liberté de chacun.
Cela permet de faire de la place pour de nouveaux amis, c’est accueillir une autre version de soi, des rencontres plus alignées, une vie en mouvement.
C’est légitime. C’est vital. Un jour ou l’autre, on est séparé des personnes qu’on aime. C’est une vérité difficile à entendre, mais incontournable : un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre, on est séparé des personnes qu’on aime. Que ce soit par la distance, par le temps, par des choix ou par la vie elle-même, la séparation fait partie de notre parcours. Cela rejoint une sagesse profonde que l’on retrouve dans les principes des 5 contemplations, qui invitent à prendre conscience de l’impermanence des choses, à être reconnaissant pour ce que l’on a vécu, à accueillir les changements sans résistance, et à lâcher prise avec bienveillance.
Accepter cette séparation, c’est comprendre que rien n’est figé, rien n’est acquis. Que chaque rencontre est un cadeau temporaire, à chérir sans essayer de le retenir à tout prix. C’est se permettre de dire merci pour les moments partagés, même si le chemin se sépare ensuite.
C’est aussi s’autoriser à vivre, aimer et avancer, sans culpabilité, en respectant le mouvement naturel de la vie. Parce que dans cette acceptation, il y a une forme de liberté profonde, une paix qui dépasse la douleur du départ.
Une autre réalité, un autre regard Je n’ai pas connu beaucoup de séparations familiales ou amicales, à vrai dire. Peut-être deux, tout au plus. Et elles ne me manquent pas forcément. Parce que je suis dans un état d’esprit qui prépare, qui anticipe, qui accueille les changements comme une étape naturelle. Ce mindset, c’est un choix conscient.
Plutôt que de m’accrocher, je me prépare à laisser partir, à respecter le cycle des relations, à accueillir la transformation. C’est peut-être ce qui m’aide à vivre ces séparations sans amertume ni vide écrasant. La liberté de ne pas tout retenir
Accepter qu’un départ ne soit pas une tragédie, c’est aussi se libérer du poids du contrôle.
On ne peut pas retenir qui ne veut pas rester. On ne peut pas forcer les autres à marcher à nos côtés. Et c’est parfaitement ok. Parce que laisser partir, c’est faire de la place. Pour du neuf. Pour du meilleur. Pour ce qui résonne vraiment avec qui tu es aujourd’hui. La paix au-delà du départ Cela ne veut pas dire que ça ne fait pas mal. Que ce n’est pas une blessure. Mais ça veut dire que cette blessure ne doit pas être un poison. Que tu peux choisir la paix.
Que tu peux te dire : “Merci pour le chemin parcouru, bon vent pour la suite.”
Et que cette liberté-là, c’est déjà une forme de guérison.
Sois fortifié
Xoxo 💋
En savoir plus sur Plusfunlavie by Nadia
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

