Il y a des poids qu’on porte sans même s’en rendre compte.
Des responsabilités glissées sur nos épaules alors qu’on n’a rien demandé, des douleurs héritées, des silences transmis, des loyautés imposées. Et un jour, on se lève fatiguée, pas juste physiquement, fatiguée dans le cœur, dans la tête, dans l’âme.
C’est que tu portes peut-être un sac qui n’est pas le tien.
Ce fardeau familial que tu traînes depuis trop longtemps. Tu n’as pas choisi l’histoire de ta famille. Tu n’es pas responsable des conflits non réglés, des secrets pesants, des émotions jamais dites. Mais parfois, on devient le lien, le ciment, la médiatrice, la confidente, parce qu’on est “celle qui comprend”, “celle qui encaisse”, “celle qui est forte”. Et doucement, sans le vouloir, on se met à payer pour des dettes qui ne sont pas les nôtres.
Tu peux honorer ton histoire sans t’y sacrifier.
Tu peux aimer sans t’enchaîner.
Tu peux dire : “ça ne m’appartient pas”, et poser ce qui t’écrase.
Ce mal-être des autres que tu accueilles comme s’il t’était destiné
Tu écoutes, tu aides, tu soutiens. Parce que c’est ton réflexe, ta nature peut-être. Mais à force d’être le refuge, on devient l’éponge. Et un jour, on se retrouve envahie de peurs, de colères, de tristesses… qui ne sont pas les nôtres.
Tu as le droit de dire : “Je ne suis pas responsable de ton bonheur.” Tu peux aimer et poser une frontière. Être présente sans te perdre. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de l’hygiène émotionnelle.
Cette culpabilité que tu crois mériter
Tu fais tout bien, tu t’excuses même quand tu n’as rien fait, tu veux tellement éviter les conflits que tu t’oublies, tu portes des regrets qui ne sont pas les tiens, tu te sur-adaptes, tu rattrapes, tu justifies, tu te tortures. Et si on te disait que ce sentiment n’est pas le tien ? Que tu l’as absorbé. Qu’on te l’a transmis, imposé, inculqué. Tu as le droit de refuser ce bagage. La culpabilité n’est pas un héritage qu’on doit garder. Elle se questionne, se soigne, se libère.
Ce n’est pas fuir, c’est se libérer
Dire non, poser une limite, s’éloigner d’un schéma toxique : ce n’est pas tourner le dos aux autres. C’est revenir vers toi. Et c’est peut-être ça, le vrai courage: arrêter de porter ce qui ne nous appartient pas. Refuser d’être l’endroit où tout le monde vient déposer ses blessures sans jamais rien reconstruire avec toi. Tu peux déposer ce qui t’épuise. Tu peux choisir ce que tu veux vraiment porter, pas parce que tu fuis. Mais parce que tu avances.
Soit fortifié par ces paroles.
Xoxo 💋
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