On nous a tellement appris à avoir peur de tomber. Comme si chaque chute signifiait qu’on avait raté quelque chose, qu’on était en tort, qu’on n’avait pas été à la hauteur. Mais entre nous soit dit : tomber, ce n’est pas échouer.C’est parfois nécessaire, salutaire, inévitable.

Tomber, c’est respirer quand on s’asphyxie debout

Je ne compte plus les moments où j’ai dû tout arrêter. Où j’ai pris un virage que je n’avais pas prévu. Où j’ai senti que continuer “comme avant” allait me casser. Alors j’ai chuté. Pas forcément en public, pas toujours en fracas. Parfois, c’est juste en silence qu’on s’effondre.

Et après ? Après, on apprend. À respirer autrement, à faire un pas de côté, à revoir ses priorités. Tomber m’a souvent permis de me redresser avec une autre posture, plus ancrée, moins rigide. L’échec, c’est de ne jamais questionner la trajectoire. Ce n’est pas tomber qui pose problème, c’est continuer dans le vide, contre soi, pour sauver les apparences.

C’est se convaincre que si on lâche, on perd

Mais perdre quoi ? Une image ? Une place qu’on n’a jamais choisie ? Une relation qu’on entretient à coups d’oubli de soi ? Tomber, c’est aussi avoir le courage de dire “je ne peux plus”. Et cette phrase-là, c’est le vrai début de la reprise. Ce que j’ai appelé “échecs” étaient en réalité des tournants. Une rupture, un départ, une pause, une fatigue, une crise existentielle… Tout ce que j’ai cru être une fin s’est révélé être une mue.

Pas forcément agréable, pas toujours glorieuse. Mais nécessaire.

Aujourd’hui, je ne cherche plus à éviter la chute à tout prix. Je m’écoute. Je ralentis. Je choisis. Et si je tombe, tant pis. Ce sera juste un autre départ.

Sois fortifié

Xoxo 💋