Il faut qu’on en parle. De cette injonction au bonheur parental. De cette image figée du parent toujours patient, toujours heureux, toujours comblé. Parce que parfois, non. Parfois on en a marre.Parfois c’est trop. Trop de cris. Trop de fatigue. Trop de charge mentale. Trop de responsabilités.
Et parfois… on voudrait juste avoir cinq minutes. Et c’est ok. Se plaindre ne veut pas dire ne pas aimer On peut aimer ses enfants plus que tout et avoir envie de s’arracher les cheveux. On peut être une mère ou un père investi.e, aimant.e, présent.e… et pourtant saturé.e. Le ras-le-bol, les larmes, la lassitude, ce n’est pas un aveu d’échec.
C’est juste humain.
Et pourtant, il y a ce réflexe, souvent intériorisé :
“Tu savais à quoi t’attendre.”
“Tu l’as voulu, ton enfant.”
“Tu as de la chance, pense à ceux qui ne peuvent pas.”
Oui, on sait. Oui, on mesure la chance. Mais ça n’annule pas le droit de dire que c’est dur. Ce qu’il faut, c’est oser dire Dire que parfois, on en peut plus. Dire que parfois, on rêve d’une pause. Dire qu’on n’a pas signé pour s’oublier. Dire tout ça… c’est prendre soin aussi de sa propre santé mentale.
Parce que nier l’épuisement n’a jamais rendu quelqu’un plus fort. Parce que se taire par peur d’être jugé ne rend pas plus aimant. C’est quand on dit qu’on peut aussi se relever Les parents qui osent poser des mots, ce sont souvent ceux qui prennent le plus leur rôle à cœur.
Parce qu’ils s’interrogent, ils observent, ils veulent faire au mieux. Et non, ce n’est pas “cracher dans la soupe”. C’est juste reconnaître que l’amour n’empêche pas l’épuisement. Entre nous soit dit : On peut aimer ses enfants de toutes ses forces… et parfois ne plus en avoir. Et ça ne fait pas de nous des parents méchants.
Juste des parents vrais.
Sois fortifié !
Xoxo 💋
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