Et si on arrêtait de courir après le bonheur au profit de la paix intérieure?

C’est l’article numéro 200 de Plusfunlavie.com alors, on parle de confidences et de motivation, je veux célébrer ce cap sur un sujet important que je cultive en ce moment : la paix intérieure vs le bonheur.Merci de me lire de plus en plus nombreux (et merci à moi également, je l’avoue un peu plus présente cette année) : MATONDO!

Pourquoi je choisis – et pourquoi nous pourrions choisir – de viser la paix plutôt que le bonheur

On nous le répète partout : « Il faut être heureux·se ! », « Cherche le bonheur ! », « Le bonheur est à portée de main ! ». Mais à force de le chercher, parfois on se perd. Et je crois que nous sommes nombreux·ses à ressentir ça. Et si on se trompait d’objectif ? Et si, au lieu de courir après le bonheur, on apprenait à cultiver la paix ?

Le bonheur : instable, souvent dépendant de l’extérieur

Soyons honnêtes : le bonheur tel qu’on nous le vend repose souvent sur des moments intenses, des pics d’émotions, des réussites visibles. Mais ce type de bonheur est fragile. Un voyage, un message, une belle journée… Et puis ? Une sensation de vide. Nous vivons ces moments avec passion, mais ils passent. Et plus on les attend, plus ils deviennent conditionnels. On se demande parfois pourquoi on ne se sent pas “comblée”, même quand tout va objectivement bien. Peut-être parce que le bonheur, tel qu’on l’imagine, est volatile, presque insaisissable.

La paix : un état profond, accessible de l’intérieur

À l’inverse, la paix, c’est quelque chose de plus ancré. Quand je suis en paix, je ne ressens pas nécessairement de l’excitation… mais je me sens stable, Alignée et Présente. Et c’est exactement ce que je recherche de plus en plus. Nous pouvons vivre des tempêtes, des doutes, des manques… mais si nous cultivons la paix intérieure, alors tout devient plus navigable. C’est cette force tranquille, ce socle, qui nous permet de traverser le réel sans s’écrouler à chaque secousse.

La paix attire le bonheur, pas l’inverse.

J’ai compris que lorsque je me sens en paix, je suis plus réceptive aux joies simples. Un sourire, une pause, un échange… Et si la paix était le terreau sur lequel le bonheur pouvait pousser, naturellement ? Nous ne pouvons pas forcer la vie à nous offrir des moments heureux. Mais nous pouvons choisir de construire une paix qui ne dépend pas de l’extérieur. Et c’est probablement le seul pouvoir durable que nous avons.

Viser la justesse plutôt que l’intensité

Pendant longtemps, j’ai cru qu’il fallait chercher le grand frisson, l’extase, les moments forts. Aujourd’hui, je réapprends à aimer la justesse. Nous n’avons pas besoin que chaque instant soit un feu d’artifice. Nous avons besoin de respirer, d’être en accord avec ce que nous vivons, sans fuite ni exagération. Et ça, c’est déjà immense.

Viser la paix, c’est se libérer. En choisissant la paix :

✔️Je me libère de l’injonction à être tout le temps heureuse.

✔️Nous nous offrons le droit d’être humains, avec des hauts et des bas.

✔️Je me donne la permission d’être bien, même sans raison exceptionnelle.

Et franchement, c’est apaisant de sortir de cette pression constante à «réussir» sa vie émotionnelle. En Conclusion, Je ne rejette pas le bonheur, mais je ne cours plus après lui. Aujourd’hui, je choisis la paix. Et je crois que nous sommes de plus en plus nombreux·ses à faire ce choix. Parce qu’elle nous rend solides, parce qu’elle nous ramène à nous. Et parce qu’elle nous apprend que l’essentiel n’est pas toujours spectaculaire, mais profondément juste.

Alors je nous souhaite moins de course… et plus de présence.

Xoxo 💋


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